Rencontre avec les Editions des Femmes – Antoinette Fouque

Ecrit par le Lundi 26 mars 2018
Catégorie(s) : La Maison des écritures, Manifestations culturelles

Mercredi 07 mars 2018 à 18h30, la Maison des écritures organisait une rencontre avec Catherine GUYOT – responsable de la communication de la grande maison d’édition féministe en présence d’un trentaine de personnes à la Bibliothèque Municipale de Neuvy-le-Roi.

Catherine GUYOT a commencé par nous rappeler l’importance historique de cette maison d’édition qui naît au tout début des mouvements féministes et qui en fut également un agent actif : la maison d’édition se veut multiculturelle et propose aujourd’hui une librairie, une galerie d’art et un lieu de rencontre.

Cette année, la maison d’édition célèbre les 50 ans de la vague historique de a libération de la parole des femmes. A l’époque, le sujet prépondérant était la violence faite aux femmes sous toutes ses formes.

Catherine GUYOT a ensuite insisté sur l’importance d’Antoinette FOUQUE, co-fondatrice du MLF (Mouvement de Libération des Femmes) dont le nom est accolé au nom de la maison d’édition, de par son activité dans la maison d’édition mais également par son érudition et son intelligence. Selon elle, il ne fallait pas se contenter de revendications, mais également prendre la plume. La maison d’édition permettait ainsi de créer un outil pérenne pour les luttes des femmes.

Les premiers livres paraissent en 1974. Ils comprennent des livres déjà publiés par des féministes avant l’heure comme celui de Sibilla ALERAMO (Italienne) qui décide de rompre la chaîne de la violence dès le XIXème siècle, des livres sociologiques qui analysent l’oppression des femmes ou les rapports mère-fille entre autres, ou des expérimentations littéraires. Aujourd’hui, on trouve toujours cette diversité dans le choix éditorial de la maison.

Publier des écrits sur, ou de femmes en lutte représente également une activité importante de la maison d’édition depuis toujours : lutte pour la démocratie, contre le franquisme, en Russie, en Turquie, etc. Les sujets sont nombreux mais faire connaître le combat d’une femme ou d’un groupe, permet de sauver des vies.

La rencontre s’est terminée par un dialogue avec le public sur différents sujets d’actualité liés aux femmes.